Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a honoré aujourd’hui, mardi 28 octobre, son engagement parlementaire de s’exprimer sur l’organisation du Sommet ibéro-américain des cheffes et des chefs d’État et de gouvernement, qui se tiendra à Madrid les 4 et 5 novembre 2026. Il s’est entretenu avec les représentants des communautés autonomes, à qui il a présenté les principales étapes organisationnelles en vue de la tenue de cet évènement.
Albares a expliqué que, depuis que l’Espagne a assumé le Secrétariat pro tempore, il a insisté sur le fait que la préparation de ce Sommet, ainsi que des réunions ministérielles, forums et rencontres qui le précèdent, doivent s’inscrire dans un processus inclusif et participatif, donnant la parole à tous les acteurs pertinents qui contribuent à la construction de la Communauté ibéro-américaine des nations.
Dans ce contexte, il a reconnu qu’il avait un intérêt particulier à partager les lignes stratégiques et les objectifs du Sommet de Madrid, mais aussi à écouter et à intégrer leurs contributions aux travaux de préparation, menés par les ministères sectoriels, et qui devront se traduire par des résultats concrets.
Albares a présenté la « feuille de route » que l’Espagne développera tout au long de 2025 et 2026 et qui constitue la Conférence ibéro-américaine : l’ensemble des réunions ministérielles, forums et rencontres devant produire les « résultats » et initiatives qui seront ensuite soumis aux cheffes et chefs d’État.
À cet égard, Albares a précisé que le calendrier prévu prévoit des évènements dans différents points du territoire national, et il a donc sollicité la collaboration et le soutien des représentants des communautés autonomes afin que le succès de ces initiatives contribue positivement aux résultats du Sommet.
Un projet partagé
Le ministre a voulu souligner qu’il s’agit d’un projet partagé avec tous les membres de la Communauté ibéro-américaine des nations et que, pour cette raison, nous devons l’aborder selon une perspective ibéro-américaine. « Écouter les autres pays et les impliquer dans les travaux est essentiel pour construire des consensus et assurer la pérennité dans le temps du système des Sommets », a-t-il souligné.
Et pour cela, il a insisté en: « Je compte sur vous tous, sur le précieux capital humain de vos communautés autonomes, pour nous aider à concrétiser un calendrier qui respectera les équilibres territoriaux, et avec la force de notre pays et de ses citoyens, qui partagent notre profonde vocation ibéro-américaine ».
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-TRADUCTION NON OFFICIELLE-