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Sommets ibéro-américains

Les premiers sommets ibéro-américains se sont tenus à Guadalajara et à Madrid, en 1991 et en 1992 respectivement. Ces rencontres ont vu le jour pour répondre à la volonté politique de 21 pays (aujourd'hui 22, puisque l'Andorre les a rejoints), désireux de donner une dimension formelle au lien historique qui unit la péninsule Ibérique et l'Amérique latine en construisant un espace de dialogue, de coopération et de solidarité. Au fil des ans, celui-ci s'est affirmé comme l'un des espaces privilégiés de la région, porteur d'un agenda positif mis en œuvre dans le cadre des programmes ibéro-américains de coopération qui permettent aux citoyens d'en voir les effets concrets.

Cette initiative a été lancée par l'Espagne peu de temps avant qu'elle n'accueille, en 1992, les Jeux olympiques de Barcelone et l'Exposition universelle de Séville, et que Madrid ne soit proclamé cette même année Capitale européenne de la culture. Toutes ces célébrations ont coïncidé avec le Ve Centenaire de la découverte de l'Amérique.

Sa Majesté le roi Felipe VI assiste au 28ème sommet ibéro-américain d’État et de gouvernement, organisé en Andorre en avril 2021.  Photo : EFE

Le sommet des chefs d'État et de gouvernement est la plus haute instance de la Conférence ibéro-américaine. Il parachève les accords forgés au fil des réunions des ministres chargés des relations extérieures et des réunions ministérielles sectorielles, ainsi qu'au sein des réseaux de coordinateurs nationaux et de responsables de la coopération. Les chefs d'État et de gouvernement des 22 pays membres sont conviés à participer à ce sommet qui, depuis 2014, a lieu tous les deux ans. L'Italie, la France, les Pays-Bas, la Belgique, les Philippines, le Maroc et Haïti ont le statut d'observateurs associés. L'éducation, la santé, la culture, l'emploi, l'intégration et l'immigration sont à l'ordre du jour de tous les sommets ibéro-américains, qui n'oublient pas non plus d'autres grands sujets politiques tels que le désarmement, le terrorisme, la mondialisation ou la consolidation démocratique.

L'année 2003 a vu la création du Secrétariat général ibéro-américain (SEGIB), à l'occasion du sommet de Santa Cruz de la Sierra (Bolivie). Depuis son entrée en fonctionnement en 2005, suite au sommet de Salamanque (Espagne), le SEGIB est chargé de la programmation et de la coordination des travaux préparatoires des sommets et assure la liaison entre les 22 gouvernements de la Communauté ibéro-américaine des nations.



Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, en compagnie d’Andrés Allamand, le jour de sa nomination comme nouveau SEGIB pendant le sommet des ministres des Affaires étrangères d’Ibéro-Amérique, organisé à Santo Domingo (République Dominicaine) en novembre 2021.

Enrique Iglesias a été le premier Secrétaire général ibéro-américain, fonction qu'il a occupée de 2005 à 2014. En février 2014, les ministres chargés des relations extérieures ont nommé Rebeca Grynspan à ce poste. Andrés Allamand a été élu nouveau Secrétaire général en novembre 202. ​Outre son siège central à Madrid, le SEGIB dispose de bureaux sous-régionaux dans trois grandes capitales d'Amérique latine : Mexico, Montevideo et Lima.

Les principales missions du SEGIB sont les suivantes : renforcer la communauté ibéro-américaine et assurer son rayonnement international ; promouvoir les liens historiques, culturels, sociaux et économiques entre les pays ibéro-américains ; aider à la préparation des sommets ibéro-américains des chefs d'État et de gouvernement et veiller au respect des décisions qui y sont adoptées ; mettre en œuvre la coopération sud-sud dans la région, dans les domaines prioritaires que sont l'éducation, la culture et la cohésion sociale ; et œuvrer au rayonnement international de la Conférence ibéro-américaine.​

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​Documentation associée ​

Secrétariat général ibéro-américain (SEGIB) ​Il s'ouvre dans une nouvelle fenêtre

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