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EN ALBANIE

Le Ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, s’est adressé aux participants du Sommet All Afghan Women

Le Ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, s’est adressé aux participantes du Sommet All Afghan Women qui se tient ces jours-ci à Tirana, coparrainé par l’Espagne, et qui rassemble des femmes afghanes arrivées d’Afghanistan et d’autres parties du monde. 

mercredi 11 septembre 2024



​«Vous, les femmes afghanes, êtes les véritables protagonistes, et votre voix doit être écoutée haut et clair dans tous les forums où le futur de votre pays sera dirimé.»

Ce Sommet est plus pertinent et nécessaire que jamais, tenant compte de nouveaux décrets publiés par les Taliban au long des dernières semaines, dont le but est d’étouffer les voix des femmes afghanes. Déjà en 2022, le Ministère des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération a lancé l’initiative HEAR US pour aider les femmes afghanes en exil à dénoncer de manière sure les violations des droits de l'homme en Afghanistan et influencer dans l’agenda humanitaire, de sécurité et de développement en Afghanistan. 

L’Espagne a aussi montré son soutien à l’enquêteur principal pour la situation en Afghanistan du Procureur de la Cour pénale internationale dans les enquêtes qu’il est en train de mener à bien en Afghanistan, ainsi qu’au renouvellement du mandant du Rapporteur spécial sur l’Afghanistan, et l’activation d’initiatives pour réunir des preuves et dénoncer les violations des droits de l'homme commises par les taliban.

«Nous soutenons la reddition de comptes pour violations de droits de l'homme dans le Droit international.»

Depuis l’arrivée au pouvoir et au Gouvernement de fait de l’Afghanistan il y a plus de trois ans, les Taliban ont proclamé plus de 75 édits qui comportent la manière la plus aiguë et systématique de discrimination, oppression et violences faites aux femmes et filles dans le monde. La violation de leurs droits est aussi grave que l’on peut la dénommer «apartheid de genre». Si la communauté internationale les laisse tomber, elle laissera tomber de même toutes les femmes du monde et affaiblira leur cause commune à faveur de la défense de l’égalité des sexes.

-TRADUCTION NON OFFICIELLE-