Une semaine après le sommet UE-CELAC de Bruxelles, les 150 membres d’EuroLat ont évalué les résultats et les conclusions de cette rencontre et ont tenu diverses réunions visant à relancer le dialogue birégional, au cours desquelles plusieurs enjeux ont été abordés, en particulier la sécurité, la criminalité, l’éducation ou encore les questions liées aux femmes et aux droits humains
Lors de la séance d'ouverture de l'Assemblée EuroLat, José Manuel Albares a exprimé la volonté de « renforcer définitivement et à jamais » les liens entre l'Union européenne et l'Amérique latine et d'impulser un « partenariat intégral » entre les deux régions afin de faire face aux défis de demain. Selon le chef de la diplomatie espagnole, « l'objectif de la Présidence espagnole est d'être aussi la Présidence de l'Amérique latine en Europe », et il a ainsi précisé que cette réunion à Madrid « n'est pas une fin en soi, mais un moyen pour consolider un agenda positif et mettre en place un dialogue structuré ».
Dans leurs interventions respectives, la présidente du Congrès, Meritxell Batet, et le président du Sénat, Ander Gil, ont également souligné l'importance de resserrer les liens entre les deux rives de l'Atlantique et mis en avant le travail que les institutions démocratiques peuvent réaliser pour construire une relation plus forte.
De son côté, le coprésident européen d'EuroLat, l'eurodéputé espagnol Javi López, s'est félicité de la tenue de l'Assemblée et du sommet UE-CELAC, deux enceintes qui permettent de « se rencontrer et de s'écouter ». Il a souligné l'importance du fait qu'à Bruxelles plusieurs traités commerciaux entre les deux régions ont été renforcés et que l'« institutionnalisation » des relations a été convenue : « l'une des choses que nous avons pu tirer du sommet, c'est que nous avons besoin de systématiser » ces liens.
Enfin, son homologue latino-américain, le Colombien Óscar Darío Pérez, a fait appel à une plus grande « coopération birégionale en matière de santé, d'éducation et de mobilité humaine » et a ajouté qu'il fallait « accompagner les gouvernements des deux régions dans un développement stratégique à même de renforcer nos systèmes en privilégiant les populations les plus vulnérables ».
Photos : Pepe Méndez (NOLSOM)
-TRADUCTION NON OFFICIELLE-