Le Gouvernement espagnol rejette catégoriquement les accusations mensongères et calomnieuses d'antisémitisme portées par le Gouvernement israélien à l'encontre de l'Espagne et des Espagnols, ainsi que l'interdiction inacceptable d'entrée en Israël de deux membres du Gouvernement espagnol.
Les mesures relatives à la situation inhumaine à Gaza et en Cisjordanie, annoncées aujourd'hui par le président du Gouvernement espagnol, répondent au sentiment majoritaire de la société espagnole et sont adoptées dans le cadre de sa souveraineté et en cohérence avec sa défense de la paix, des droits de l'homme et du droit international.
Au cours des dernières années, l'Espagne a accordé la nationalité à 72 000 Séfarades, qui sont désormais nos concitoyens. Ce Gouvernement a immédiatement condamné l'horrible attentat perpétré par le groupe terroriste Hamas et a exigé à tout moment la libération de tous les otages. Il a également approuvé le premier plan national contre l'antisémitisme de notre histoire en janvier 2023 et a décidé d'adopter la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. Ce Gouvernement est engagé contre l'antisémitisme et le racisme et en faveur d'un pays où aucune forme de discrimination n'a sa place.
De même, le Gouvernement espagnol défend souverainement l'existence de deux États, Israël et la Palestine, qui coexistent en bons termes et se garantissent mutuellement la paix et la sécurité, et exige d'Israël qu'il mette fin à l'occupation de Gaza et de la Cisjordanie, à la violence déchaînée contre la population civile palestinienne et au blocus humanitaire de la bande de Gaza. Le Gouvernement espagnol ne se laissera pas intimider dans sa défense de la paix, du droit international et des droits de l'homme.
—TRADUCTION NON OFFICIELLE—