Grâce à des instruments juridiques pertinents, la non-prolifération vise à ce qu'aucun pays ne cherche à accroître sa puissance de feu, à savoir le maintien à la fois quantitatif et qualitatif de l’arsenal existant. L'objectif sous-jacent est d'établir des mesures capables d’imposer des contraintes politiques ou juridiques quant au type et à l’étendue des technologies et des capacités militaires. Cela correspond au terme de contrôle des armements, si l’on inclut également les transferts d'armes. La non-prolifération représente un « équilibre » convenu, où les pays concernés possèdent une capacité suffisante d'auto-défense suffisante pour assurer la sécurité nationale et parvenir à la paix et à la stabilité internationale.
Les mesures de désarmement visent à réduire la capacité militaire, voire même à interdire certaines catégories d'armes déjà déployées. Il y a eu peu de progrès récents dans ce domaine, mais ils restent néanmoins significatifs. Concevoir le désarmement comme approche globale d’une politique de paix pourrait être qualifié d’utopique, quand bien même cela reflète une volonté générale, et c’est un objectif qu’il faut continuer à poursuivre.
Le principe directeur dans ce domaine réside dans la promotion de l'universalité des traités, des conventions et des autres instruments internationaux, ainsi que de leur mise en œuvre au niveau national, conformément à la Stratégie nationale de sécurité (2013) et à la stratégie de l'Union Européenne contre la prolifération des armes de destruction massive.